Les développements techniques en biologie permettent d’accéder à une grande diversité de données offrant des points de vue complémentaires, très utiles à notre travail de taxonomistes. Bien que les méthodes moléculaires jouent un rôle central dans la majorité de nos études, notre laboratoire s’intéresse tout particulièrement à la diversité morphologique, anatomique, physiologique et écologique des plantes. L’étude de la diversité du vivant serait d’ailleurs beaucoup moins fascinante s’il s’agissait uniquement d’observer des séquences d’ADN.
Nous prônons l’utilisation d’une panoplie de méthodes pour répondre à des questions difficiles en systématique: phylogénomique, génétique des populations, évolution des systèmes sexuels, relations plante-pathogènes, morphométrie, micromorphologie, anatomie, embryologie, spectranomique, études en herbiers, sur le terrain, etc.
Cette pluralité d’approches nous permet de mieux évaluer les limites des espèces et de produire des classifications plus robustes, mais surtout de générer des hypothèses intéressantes sur la biologie des organismes que nous étudions.